TEXTO 1
L’Afrique se veut “unie et debout” avant le sommet du G8
Les leaders de l’Union africaine (UA), réunis en sommet àSyrte, ont voulu présenter aujourd’hui l’image d’une Afrique “unieet debout” à la communauté internationale, avant la réforme duconseil de sécurité de l’Onu et le sommet du G8 consacrénotamment à l’aide au continent.
Une quarantaine de présidents étaient présents à l’ouverturede ce sommet ordinaire dans la petite ville balnéaire sur laMéditerranée, à plus de 400 km à l’est de Tripoli. (...)
Hasard du calendrier, ce sommet de deux jours se tient à laveille du sommet du G8 qui s’ouvrira mercredi en Ecosse etplusieurs présidents africains ont été invités à présenter devantles pays les plus riches les attentes du continent, notamment enmatière d’aide et d’allègement de la dette.(...)
Interrogé sur ce que l’Afrique allait demander au G8, leprésident ghanéen John Kufuor, un des présidents invités enEcosse, a répondu: “Annulation totale de la dette pour toutel’Afrique, augmentation de l’aide, un commerce équitable et queles promesses soient tenues”.
A rebours de cette tonalité, l’hôte du sommet, MouammarKadhafi, a invité ses pairs à ne rien attendre des puissancesoccidentales et à renforcer leur unité pour être plus forts.
“L’unité de l’Afrique est la seule voie pour surmonter lesproblèmes de conflits, une unité sans pour autant sacrifier notresouveraineté. Mais on ne peut pas compter sur la mendicité pourassurer l’avenir de l’Afrique”, a-t-il martelé. (...).
(LeFigaro, 04 juillet 2005.)
TEXTO 2
La France lie développement en Afrique et sécurité en Europe
EuropeLasécuritédespays riches passe par le développement despays pauvres: du Tchad au Niger, avec une visite au Soudan,Philippe Douste-Blazy a scandé ce message au cours d’un voyagequi, du jeudi 28 au samedi 30 juillet, l’a conduit du palaisprésidentiel de N’Djamena à un camp de réfugiés du Darfour (dansl’ouest du Soudan), puis dans les zones du Niger frappées par lamalnutrition.
A Niamey, où converge tardivement l’aide internationale auxpopulations touchées par le double fléau de la sécheresse et d’uneinvasion de criquets, le ministre des affaires étrangères a tenté legrand écart entre les gestes symboliques et télévisés, censéstémoigner de la générosité de la France, et le discours de fond surla nécessité d’une mobilisation financière de grande ampleur enfaveur du développement. (...)
Il n’y aura pas de croissance et de sécurité dans le mondeoccidental (...) sans stabilisation du continent africain, a-t-ildéclaré: quandl’êtrehumainn’aplusd’espoir, ilest perméableau discours de haine et d’intolérance. Il voit que les grandesdémocraties vantent à longueur de journée les valeurshumanitaires, solidaires, sans que cela change quoi que ce soitsur le plan de sa destinée.Il se dit que la liberté, l’égalité et lafraternité ne sont pas pour lui. Reliant explicitement les attentatsterroristes à la question du sous-développement, M. Douste-Blazya ajouté: Mettre des caméras dans le métro pour lutter contrecette intolérance, c’est bien. Accroître les contrôles aux frontières,pourquoi pas? Mais se mobiliser au Niger, au Soudan et danstoutes les zones d’extrême pauvreté, c’est encore mieux et surtoutplus efficace.
(Philippe Bernard. Le Monde, 02.08.2005.)
Pela leitura do texto 1 e do texto 2, podemos afirmar que